Viva el Pérú...



Cusco

Hola compañeras y compañeros !

Nous venons d'arriver a Cusco après 22h de bus... encore une épopée, vu qu'il était monté sur ressorts. Pas de problèmes sur la route a cause de l'altitude, on avait pris un flacon d'alcool en cas de nausées. Sachant qu'on a grimpé jusqu'à 4000 m pour redescendre ici, à 3400m. On va y aller doucement  pour la marche, car on doit aller voir 2-3 sites qui sont tout près de la ville.

Sinon, la bonne nouvelle, ce sont de belles photos!
Nous arrivons à lima, juste avant d'atterrir. Vous aurez compris les photos sont prises de l'avion, sauf qu'en dessous c'est l'Amazonie et son fleuve qui étincelle de mille feux sous le soleil couchant , mon dieu que c'est beau



Deux vues de Lima :
L'avenue Tupac Amaru que nous prenions pour rentrer





La Plaza de Armas, en plein centre ville.



Une pollution plus qu'incroyable...



Sur les toits du centre-ville de Lima... En fait, c'est bien pourri comme ville. La pollution et la Sierra, montagnes environnantes rajoutent une couche de poussière marron, qui rend l'atmosphère assez peu respirable. La laryngite est commune, d'ailleurs j'en sors a peine,
et l'air de Cusco ne va pas m'y aider.




Pour les amoureux de la mer,
Un coucher de soleil sur le Pacifique vu du quartier Miraflores, le top du chic pour les touristes qui ont de l'argent à mettre dans des babioles et de la bouffe hors de prix :



Prochaines photos et impressions: Cusco, Saqsahuaman... !
23/03 - News de Lima
Hola hola !

Bon voila ce sont les premières news depuis Lima... désolé pour l`orthographe mais les claviers qwerty ce n'est pas la joie. 

Alors... cela a commence très fort puisque des notre arrivée a l`aéroport il me manquait mon gros sac... on est parti dans le centre pour chercher notre hôtel, et le lendemain j`ai contacte un membre de hospitality club, qui nous héberge depuis deux nuits. j`ai enfin pu récupérer mon sac , Le bus attention: c`est hallucinant !! 


A lima les bus, taxis, fourgonnettes-taxis pullulent et conduisent n`importent comment... ça klaxonne de partout pour un rien, mais ça fait partie de leur quotidien, ici on prend les transports comme ça, mais on n`attend jamais. Chaque véhicule a son crieur qui vend son trajet à la criée! donc pas cher. On rentre, on sort, ils crient, ils remuent c`est tout un monde à part qui pullulent de vie et de bruits. En plus, on est en "banlieue" donc on vit et on voit la réalité de Lima, pas celle des quartiers à touristes.

Nous partons ce soir ou cette nuit pour Cusco, 15 heures de bus avec surement une grosse étape a Ayacucho, grosse ville en basse montagne.
j`ai le regret de vous dire, pour les photos cela risque d' être compromis puisqu'ici c`est du windows 98 qui ne reconnait pas les clefs usb et l`appareil photo.... on trouvera bien un moyen d`ici quelques jours, ne vous inquiétez pas .


A bientôt !

La vie là-bas?
Ceci est un texte écrit par Bruno, la personne que j'ai rencontré et qui vit parmi les indiens depuis de nombreuses années.



Aux amis de la communauté tribale quechua de Tuichi  en Haute Amazonie Bolivienne.



Le centre de Recherches en Agroécologie forestière de notre communauté indienne, dont le but global et final est la sauvegarde de notre bout de forêt amazonienne et des meilleures valeurs indiennes de vie en harmonie avec la forêt et le fleuve, représente pour nous tous une lueur d'espoir dans ce monde où la seule valeur proposée est la rentabilité financière.
Or rentabilité financière équivaut trop souvent à la destruction des milieux naturels ou des sociétés traditionnelles.



Que faire de cet argent qui coule à flot dans les pays riches ?
Je vous propose d'investir le vôtre dans la protection de ce qui reste de la forêt amazonienne et de la vie indienne authentique, une bonne manière de donner quelques chances de survie aux générations futures, qui nous prêtent une Terre que nous avons à leur rendre dans un état au moins aussi bon que celui dans lequel nous l'avons reçu.



Vastes espaces détruits par l'homme qui s'étend chaque jour davantage au mépris des zones climatiques et des changements du climat et des vents...
Cette notion de corresponsabilité globale à travers le temps et l'espace, vis-à-vis de tous les êtres vivants de notre belle planète, notion qui va de soi chez les peuples animistes, commence à pénétrer nos mentalités occidentales et à opérer une grande révolution.



Que faisons-nous dans ce centre de recherches ? 
D'abord, cela n'a rien à voir avec un centre classique. Pas de bureaux, ni de chercheurs. La direction est assumée par le conseil communautaire. L'administration est réduite à quelques dossiers sans valeur. L'essentiel est dans la mémoire de chacun de nous.



Et c'est tous les jours un peu plus...
La transmission des expériences aux autres indiens se fait oralement et lors des visites qu'ils font à nos parcelles expérimentales, dispersées sur tout notre territoire.
Nous publions nos résultats surtout pour les indiens, pas pour les experts boliviens ou étrangers qui complèteront une thèse ou une publication savante qui ne reviendra jamais aux premiers intéressés : les indiens.



L'exception culturelle par l'image...
Je cherche à vous proposer une manière ludique et déculpabilisante de rendre aux Amérindiens ce qu'on leur a pris : leur liberté, leur nature, leur culture.



Fruit le Guarana
Par exemple, parrainer un arbre : vous donnez au centre la somme d'argent que vous pouvez, avec cela nous semons, plantons, et entretenons des arbres fruitiers un peu partout sur notre territoire. Peu à peu se créent ainsi des parcours de récolte aux différentes saisons, qui nous permettent de diminuer chaque année l'emprise prédatrice de chaque famille sur la forêt, et donc d'augmenter la surface forestière.



Dans les clairières, nous plantons ou semons quelques arbres fruitiers. Nous incluons ce futur petit bosquet fruitier dans nos parcours et chaque année nous passons nettoyer à la machette les alentours des plants, pour éviter qu'ils ne soient étouffés.



Culture de la canne à sucre au Brésil dans la forêt Amazonienne
Trois ou quatre ans plus tard, nous commençons à récolter les premiers fruits. Ce surcroît d'aliments nous évite de devoir défricher autant de forêt primaire ou secondaire pour produire riz, haricot, maïs, manioc, etc.



L'excédent de fruits nourrira singes, pécaris et oiseaux?
Les fruits se mangeant crus, c'est autant de bois en moins que nous brûlons pour cuire notre nourriture, de casseroles en aluminium utilisées, etc.
Adoptant ce mode de vie essentiellement frugivore et crudivore en Amazonie et ailleurs, une population humaine peut devenir très nombreuse sans entamer en rien le capital forestier. L'actuelle surpopulation devient un faux problème, tous les besoins de l'être humain s'en trouvent remis en question.



Et vous, ne croyez pas que vous vous en tirerez juste en donnant une aumône aux indiens. Vous allez, par un acte solidaire, recréer du vivant, du beau et du bon chez vous. Vous allez semer ou planter un arbre fruitier, dans votre jardin, ou si vous n'en avez pas, chez un ami ou dans un endroit sûr.



Cet arbre sera le frère de l'arbre que nous aurons planté en haute Amazonie, et ils chanteront ensemble l'Internationale des Arbres Fruitiers.
Imaginez un instant que partout sur terre, on abandonne la monoculture céréalière, le labour, le travail des champs, les élevages intensifs, et que ces gigantesques surfaces soient reconverties à ce que j'appelle la permaculture arborée : un joyeux mélange harmonieux d'arbres, de lianes, de buissons, de plantes bisannuelles et annuelles : une forêt à tous usages : bois, bambou, liens, tissus, fruits, oléagineux, graines, légumes, racines, tubercules, algues, plantes fourragères médicinales et mellifères, etc.



Cultiver et vivre deviennent un jeu permanent. Avec des adaptations, c'est possible dans tous les climats tempérés, subtropicaux et tropicaux. Quelle révolution ! Commençons de suite, partout. Plus besoin d'Etat, la seule structure sociétale qui reste est la tribu et le clan.



J'imagine, je rêve que ce mode de vie, que nous commençons en Amazonie, et que d'autres ont commencé ailleurs sur tous les continents, fasse tâche d'huile sur toute la planète et prenne le relais de l'actuelle syphilisation mondiale qui vit ses dernières années, en entraînant hélas avec elle dans sa chute des pans entiers de la nature et de l'humanité.
Nous ne nous en sortirons qu'en nous mettant à la tâche de suite. Et en plus, c'est marrant ! Alors qu'attendons nous ?

Un peu de géographie...








Pour recycler du mercure!
Les indiens de l'altiplano bolivien en utilisent lorsqu'ils cherchent des paillettes d'or dans les rivières, à leurs dépends puisqu'ils polluent par là-même leur habitat et leur écosystème. C'est pas de la pétrochimie, mais l'impact n'est pas négligeable...

Départ le 20 mars 2006 de Toulouse, arrivée à Lima. Je table sur 10 jours pour traverser le Pérou pour finalement arriver à La Paz, capitale de la Bolivie, d'où il me restera 400km avant d'arriver dans la communauté Tuichi.

Tous les récits et photos qui vont suivre ont pour objet d'une part de vous informer et de vous immerger dans la culture sud-américaine, andine et inca que je vais découvrir...


                                                                 A bientôt Coco !!!

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