La cuisine du placard à la mexicaine
Quand la vie communie avec la mort Dans quelques jours, ce sera la fête des morts au Mexique. Ce jour là et cette nuit-là "nous partagerons avec nos compatriotes leur joie et leur tristesse -joie parce que même si nous pleurons nos morts parce qu'ils sont morts, le souvenir de leur séjour est une joie- et nous partagerons (...) les aliments aussi bien des morts -on pose sur les tombes des défunts des fruits, des biscuits, des tortillas et du chocolat- que ceux des vivants, ce délicieux pain appelé pain des morts et aussi les crânes, fémurs, tibias et cercueils en sucre et nougat d'amande. Je dirais, qu'aucune affirmation de l'amour pour la vie n'est aussi forte que celle symbolisée par le fait de manger des crânes en sucre car (...) il faut que chacun des crânes porte sur son front le nom de celui qui le mange... et y a-t-il quelque chose qui represente mieux, avec plus d'élégance et d'humour, le désir impossible mais toujours vivace du