Asperge
ASPERGE
INTÉRETS
NUTRITIONNELS
Une haute densité nutritionnelle
L’asperge contient de la vitamine C 64 mg pour 100 kcal, après cuisson), de la provita- mine A (1,6 mg pour 100 kcal), de la vitamine
E 3,2 mg pour 100 kca), du magnésium
48 mg pour 100 kcal, du fer 4,4 mg pour 100 kcal et des fibres 6 g pour 100
kca). Un aliment important donc pour éviter toute carence !
Peu calorique
25 kcalories aux 100 grammes net en
moyenne. Pauvre en sucre et en graisse, l’as- perge est un des légumes les
moins caloriques. C’est un aliment de choix lors d’un régime amaigrissant. A condition, bien entendu, de savoir limiter,
voire de supprimer les sauces d’accompagnement qui
sont, notoirement, plus énergétiques.
Une action diurétique
Différents composés capables de
stimuler l’élimination rénale sont présents dans l’asperge en proportions
relativement importantes : des fructosanes, glucides spé- cifiques à certains
végétaux et de l’asparagine béta, monoamide dérivé d’un acide aminé, l’acide
aspartique). Par ailleurs, le rapport potassium /sodium élevé (270/3) contribue
aussi à favoriser la diurèse.
Pour soigner la constipation
Les fibres de l’asperge favorisent le
bon fonctionnement des intestins. Elles régula- risent le transit intestinal, grâce aux pectines
et mucilages, qui retiennent l’eau
et sont très bien tolérés
tout en le stimulant les celluloses de la tige sont particulièrement efficaces
pour lutter contre la paresse intestinale. La consommation d’asperges per- met ainsi de remédier
en douceur à une constipation, sans risque d’irritation pour les muqueuses intestinales.
SON HISTOIRE
Probablement originaire du bassin méditerranéen,
l’asperge était déjà consommée par les Egyptiens et les Grecs. Les Romains en
développèrent la culture mais sa consommation resta réservée aux riches
gastronomes. Un peu oubliée ensuite, l’as-
perge est réapparue à la Renaissance.
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Produit de luxe, elle était appréciée
des rois et des princes. Henri III en servait à ses mignons, et Louis XIV
l’exigeait sur sa table en toute saison.
Pour satisfaire son désir, le
responsable des jardins royaux mit au point un système de culture
sous abri et en «couche
chaude», permettant une récolte quasi-annuelle. L’asperge commença
à se démocratiser au XIXe siècle lorsque
les cultures se répan-
dirent en région parisienne d’abord, près d’Argenteuil, Bezons et Epinay puis
dans le Val de Loire dans les années 1870. Enfin, elle est allée conquérir
l’Aquitaine, la Provence et le Midi de la France, devenues aujourd’hui d’autres
grandes régions de production.
FAMILLE
Liliacées.
SA PRODUCTION
L’asperge, asparagus officinalis est surtout cultivée
dans le Sud-Est et le Val de Loire,
et un peu dans le Sud-Ouest de la France. Sa production s’échelonne de
mi-février à fin juin et la commercialisation est maximale en mai. La
coloration de l’asperge dépend essentiellement du mode de culture :
Asperge blanche, la plus traditionnelle, 70 % de la production est produite en culture « buttée », à l’abri
de l’air et de la lumière. On recouvre l’asperge de terre au fur et à mesure de sa pousse.
Asperge à pointe violette 20 % de la production est une asperge qui a percé
la butte de terre : la pointe prend alors une teinte mauve ou violette. Sa
saveur est généralement proche de celle de l’asperge blanche.
Asperge verte environ 10 % de la production totale ne nécessite pas de buttage. Elle pousse à l’air libre, et doit sa coloration à un processus
de synthèse chlorophyl- lienne, qui se produit
sous l’action de la lumière.
Sa couleur est alors uniformément verte, asperge verte type
californienne et son goût, marqué, un peu différent de celui des asperges
blanches.
Il existe aussi une asperge
dite verte-violette, semi buttée, dont la tige reste blanche. La norme exige qu’un tiers au
moins de l’asperge soit coloré en vert). Elle est plus rare.
SAISON
L’asperge se consomme fraîche au printemps.
CONSEILS D’ACHATS ET D’UTILISATION
L’asperge est une plante potagère que
l’on consomme à l’état de pousses jeunes. Une
asperge fraîche doit avoir la tige ferme
et la pointe fermée. On peut les conser-
ver plus longtemps en les congelant. Pour se faire,
il faut peler
et blanchir 3 minutes
les asperges fraîches dans de l’eau bouillante non salée.
Pour bénéficier de toutes les vertus, il est
recommandé de les cuire à la vapeur.
A savoir : L’odeur caractéristique que prend parfois l’urine après consommation
d’asperges est due à la présence de méthylmercaptan, une substance soufrée de
dégradation et d’élimination de certains composés azotés présents dans les as-
perges.
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