Abricot








ABRICOT

INTÉRETS NUTRITIONNELS

Riche en vitamine A
L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou carotène), qui   se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire au bon état de la peau (entre autre pour faciliter le bronzage) et pour améliorer la vision nocturne. 100 g, soit 2 petits abricots, fournissent 1,5 à 3 mg de provitamine A, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte. Cette richesse est particulièrement intéressante pendant la grossesse, la prise de pilule contraceptive et lors de l’usage du tabac où le besoin de vitamine A et de provitamine A augmente.

Détoxifiant et antioxydant

Il joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer, les maladies cardio-vascu- laires et le vieillissement cellulaire. Il augmente également la résistance aux infections.

Riche en minéraux

L’abricot représente un apport très important de potassium (315 mg aux 100g : le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la fourniture de fer (0,4 mg/100 g ; AJR* 10 à 18 mg), de cuivre (0,12 mg/100 g ; AJR* 2,5 mg) et de magnésium (11 mg/100 g ; AJR* 330 à 420 mg). Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud). Il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

Riche en fibres

Les fibres de l’abricot, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, aident à lutter contre une paresse intestinale et sont bien supportées par des intestins mêmes sensibles). Consommé « mûr à point », l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui sti- mule les sécrétions gastriques.

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SON HISTOIRE

Venu de Chine voici 4000 ans ou du nord de l’Inde, c’est sans doute par la célèbre Route de la Soie que l’abricot atteignit le Moyen-Orient avant d’être gréco-romain. Importé d’Italie au milieu du XVe siècle, il n’eut pas grand succès chez nous au dé- part. C’est La Quintinie qui fit planter des abricotiers dans le potager de Versailles. Sa culture se développa au XVIIIe siècle. Dans son «Traité des arbres fruitiers», D. de Monceau dénombre déjà treize espèces d’abricots.


FAMILLE

Rosacées


SA PRODUCTION


Bergeron
Rhône-Alpes (Drôme), gros fruit oblong, orange soutenu, chair acidulée de bonne qualité gustative, 2ème quinzaine de Juillet.

Orangé de Provence ou Polonais

Provence (sud de la Drôme, Nord du Vaucluse), fruit moyen, oblong, orangé ponctué de rouge, chair assez fragile, de bonne qualité gustative, 2 et 3ème décades de Juillet.

Goldrich ou Jumbocot

Languedoc-Roussillon, Provence, très gros fruit oblong, orangé lumineux, de bonne qualité si cueillette à point, fin juin.

Orangered

Provence, Languedoc, gros fruit oblong et plat, orange cuivré avec face rouge, chair ferme, de bonne tenue au parfum très particulier, musqué, 2ème décade de juin

Lambertin n°1

Cultivé en Languedoc-Roussillon, fruit oblong, moyen, jaune orangé à face rouge, chair juteuse de bonne qualité gustative, 2ème décade de juin.


SAISON

La saison de l’abricot commence en juin, culmine habituellement en juillet, et se termine fin août :


Pyrénées-Orientales : Juin - mi-juillet
Bouches-du-Rhône/Vaucluse : Fin juin - début août


Gard :
Juin - fin-juillet
Drôme, Ardèche : Mi-juillet - fin août




CONSEILS D’ACHATS ET D’UTILISATION

Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge ou même, ont une face rouge. La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur !
Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré. Par ailleurs, si on utilise l’abricot pour faire des confitures ou des gelées, il doit être bien mûrs. Il contient ainsi suffisamment de pectines pour que la confiture prenne. S’il est trop mûr, il faut tricher en ajoutant un jus de citron au mélange abricot et sucre.


RECETTES


Verrines à l’abricot  >



Soufflé au miel et à l’abricot  >



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